Je m'étais rué hors de la salle de biologie, et ma gorge s'était enflammée jusqu'à un point de non retour. J'avais mal à en mourir, malheursement j'étais immortel, je n'aurais pas ce privilège...

J'étais tellement imprégné de l'odeur de cette fille que je ne sentais même plus celles de tous les autres élèves qui passaient à côtés de moi dans les couloirs du lycée. Arrivé devant la porte du secrétariat, je la poussais avec dureté, et m'en rendant compte, essayait de me modérer devant les gens.
Heureusement il n'y avait personne, je n'aurais pas à attendre. De plus j'avais remarqué que le ciel commencait à se dégagé, et j'avais bien peur que le soleil n'apparaisse, je devrais partir au plus vite après cette visite au secrétariat.
La secrétaire me fit signe d'avancer, ce que je fis, essayant d eprendre mon visage le plus amicale et ravageur.


Bonjour je suis Edward Cullen, j'aimerais savoir si vous pouviez me changer de cours pour l'heure qui vient de passer, de classe du moins ?


Après quelques regards jetés sur son ordinateur assez vieux je pense elle m'indiqua que c'était tout simplement impossible. Les autres cours étant déjà au complet. Je commencais à m'énerver.

Ce premier jour allait être un véritable cauchemar ! Non seulement, je m'étais remarquer en arrivant, en plus de cela, je l'avais de nouveau croiser Lui et enfin pour finir, il avait fallu que je fasses tomber la moitié de mes livres en plein milieu du couloir.
A dire vrai, j'étais absorbée, sinon hypnotisée par ce jeune homme dont j'ignorai toujours le nom et vu la tournure que prenais les choses, je n'allais certainement pas aller vers lui innocemment et lui dire "Tiens au fait, comment tu t'appelles ?"... Je secoua négativement la tête avant d'entrer dans le secrétariat. Je devais récupérer un carnet et on m'avait demandé de passer. Je songeai encore à lui lorsque j'entra.
Puis je l'entendis.

-Bonjour je suis Edward Cullen, j'aimerais savoir si vous pouviez me changer de cours pour l'heure qui vient de passer, de classe du moins ?

Je releva les yeux et l'observa davantage cette fois. Il était incroyablement beau. Plus même que l'homme parfait. Sa peau pâle contrastait avec la veste foncée qu'il portait.
Comme s'il avait compris que j'étais ici et que je le fixai, il se retourna et croisa mon regard.
Je m'empressai de baisser les yeux. Ainsi il voulait partir du cours de bio. Décidément, j'avais l'art et la manière de faire fuir tout le monde !

Vous êtes sure !? Il doit bien rester une place en biochimie ? En physique ?


La secrétaire me fit non de la tête et je cru bien que j'allais la bouffer, de fureur s'entend... Mais j'eus vite fait de ne plus penser à ma colère contre cette vieille femme lorsque L'odeur fit son grand retour, une entrée fracassante. Je me retournais, lentement, conscient du regard haineux que je devais avoir à l'instant même. Il fallait vite que je sorte d'ici, du lycée.
Dans le cas contraire je finirais par faire un véritable carnage. Dire que j'avais eu peur de ce qu'aurait pu faire Rosalie, j'étais, en réalité, capable de bien pire à cet instant précis.
La secrétaire finit par décreter, voyant que je restais là, impassible devant elle :


Tu vas devoir rester en biologie, désolée.


Je ne l'entendais même plus, tout mon être était désormais concentré sur la jeune fille aux cheveux bruns qui me regardait, craintive. Me mordant la lèvre inférieure, épris de rage de ne pas pouvoir céder à mes pulsions, je marchais vers la porte de sortie, ne quittant pas la brune du regard et lachais en un murmure passant près de son oreille :


Arrête de me suivre...


Je sortais brusquemment de la pièce, faisant claquer la porte derrière moi.

-Tu vas devoir rester en biologie, désolée.

Il continuait de me regarder, les yeux fixés sur moi. Comme si JE pouvais l'intéresser ! Il était parfait. Trop, beaucoup trop parfait. Qu'est-ce qu'il trouvait à regarder chez moi ?
Puis je m'attarda sur ses yeux. Ce que je lis me fis frissoner. Cela n'était pas de l'admiration...c'était plutôt de la colère mélangé à autre chose que je ne su qualifié avec des mots.
Je sursauta lorsqu'il bougea.Jusqu'ici, il était rester tellement immobile ! Il passa à quelques centimètres de moi et murmura;

-Arrêtes de me suivre...

Dans un premier temps, je restai là, sans bouger. J'étais plus que surprise, j'étais ébahie. Moi ? Le suivre ?! Je fus déçue par cette réaction. Oh et puis après tout, qu'est-ce que j'avais attendue ? Qu'il vienne vers moi et qu'il se présente ? Non. Bien sur que non parce que je savais, enfin, j'aurai dû le savoir, qu'il ne me fréquenterai pas, même l'espace d'une seconde ! J'étais bien trop banale pour lui !
Désormais, j'étais furieuse aussi. Je décida de le suivre, malgré sa remarque. Je sortis moi aussi et je le rejoignis non sans avoir accéléré le pas. Je le dépassa légèrement et me retourna vers lui. J'avais l'intention de lui demander ce qui se passait avec moi mais dés que je croisa ses yeux, ma colère s'évanouit et je me sentis rougir.

-Je... Je ne te suis pas.

Je baissa les yeux, honteuse de ne rien trouver d'autre à dire. J'attendais une réponse alors qu'il me fixait une nouvelle fois comme s'il tentait de savoir ce que je pouvais bien penser.

Le couloir me semblait être devenu plus long qu'à l'habitude, j'avais tout bonnement l'impression qu'il ne se terminerait jamais. Il fallait que je sorte d'ici au plus vite, que je rentre à la villa et aille chasser un bon moment pour ne plus penser à l'odeur délicieuse que j'avais eu sous le nez durant toute l'heure de biologie. Mais j'avais beau essayer de penser autre chose, l'odeur me torturait quand même, je ne cessais de brûler. C'était étrange que cette fille puisse avoir un tel impact sur moi, de plus je remarquais que je n'avais rien entendu, aucune pensée. Je ne l'avais pas vraiment remarqué sur le coup, bien trop occupé à m'empêcher de la tuer. J'arquais un sourcil, signe de reflexion intense, comment cela se faisait-il ?! Personne ne résistait à mon don, ce n'était pas possible. Je secouais la tête négativement en signe de désapprobation, continuant mon chemin.

Je relevais la tête et la vis, devant moi, son visage colérique passa soudain, à ma vue, à la timidité. Elle était devenu toute rouge. En temps normal j'aurais rigolé, mais là... Je n'avais pas l'esprit à ça. Me regardant, d'un air fuyant elle déclara ceci :



Je... Je ne te suis pas.



Je l'observais incrédule. Puis l'envie vint me reprendre, je réprimais un grognement instinctif qui monta dans ma gorge. Je toussautais.
* Il faut que je sorte ! Tout de suite ! *



Tout cela t'amuse-t-il !?



Déclarais-je énervé, conscient qu'elle ne comprendrait pas où je voulais en venir. Je soupirais, agacé, lui jetais un dernier regard noir avant de reprendre mon chemin, la bousculant au passage, hésitant entre l'attrapper au vol pour la mordre plus loin et quitter les lieux pour la maison. Je choisissais la deuxième option, mais pas sans difficulté.