J'aimais par dessus tout la forêt. Cet endroit où nous étions nous même sans avoir à nous soucier des humains et du regard que l'on pouvait avoir de nous. J'aimais sentir le vent courir sur mon visage alors que, moi même, était entrain de détaler à pleine vitesse pour attrapper une proie tout juste repérée.
Je m'étais habitué à cette façon de vivre, ce mode de vie, qui, au premiers abords pouvait paraître plus qu'étrange et indésirable. Je m'y faisais, m'y plaisais presque. J'ai dit presque oui.

La chasse était comme une sorte de jeu et à la fois une obligation. Aujourd'hui j'étais partit seul, pas de concours avec Alice à qui aurait le plus gros animal cette fois ci. J'avais attaqué un cerf qui s'était détourné de son groupe, alors qu'ils partaient vers le Sud, le pauvre n'avait pas été dur à attrapper. Le sang animal m'allait parfaitement, plus le temps passait et plus l'odeur des humains ne me faisait plus grand chose, plus de brulure, plus d'envie, plus rien.


Je finissais par marcher après avoir tuer l'animal, désirant faire passer le temps, je ne savais pas trop quoi faire. C'était un inconvénient d'être immortel et de ne jamais dormir, parfois on s'ennuyait énormément. Au détour du bois je vis Zafrina, un peu plus loin près de grands arbres, des sapins. Je ne la connaissais pas vraiment, mais je savais de par mon père que c'était quelqu'un de bien, et qui plus est, une amie de la famille. Je me rapprochais lentement pour ne pas la surprendre vu qu'elle aussi, était entrain de chasser.

Arriver à sa hauteur je lui souriais légèrement, je percevais l'odeur de mon père, il ne devait pas être bien loin.

La dénommée Zafrina m'adressa un sourire en retour alors que j'approchais. Je me demadais ce qu'elle faisait ici en forêt avec mon père, d'ordinaire il me semble que Carlisle m'avait expliqué qu'elle et son clan ne chassait pas les animaux mais se nourissaient exclusivement humain. Peut être essayait-elle de tester notre mode de vie ?


Bonjour Edward, je trouve votre façon de chasser fascinante. les odeurs ne sont pas aussi savoureuses que celle des humains mais c'est assez bon niveau goût. Je pense qu'on peut s'habituer à tout de nos jours.



Arriver à sa hauteur, je lui adressais un nouveau sourire léger avant de répondre.


Bonjour.


Je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire en coin à sa phrase, en effet on sh'abituait presque à tout.



Oui je vois que vous vous mettez à la chasse ? ( sourire )


Dites moi Edward comment faites vous pour vivre au contact des humains avec autant de facilitée?



A vrai dire je ne m'étais jamais vraiment posé la question. Le temps passait et c'était tout. Je réfléchis quelques maigres secondes à ma propre réponse puis arguais :



Oh, je suppose que c'est une question d'habitude. Comme vous l'avez dit : " on s'habitue à tout "



J'avais une moue narquoise qui était naturelle chez moi.



Mon père n'est plus là ou... ?

Je regardais Zafrina s’abreuver du sang de la biche. Elle se débrouillait très bien pour une première fois. Je bondis à mon tour sur une des biches, je la vidais de son sang.
Mais là, j'humais l’air, c’était l’odeur d’un puma. Je m’éloignais de Zafrina pour poursuivre ma proie. Je bondis sur lui et m’abreuvais de son sang. J’avais tellement faim que j’avais oublié ma très chère Zafrina.
Je rebroussais chemin pour la rejoindre, dès que je la vis elle m’adressa la parole :


- Carlisle, les humains sont en train de s'installer à quelques kilomètre de chez nous, à Kachiri, Senna et moi-même. Voila des mois que je leur donne des visions de toutes sortes, monstre et autres hallucinations du même agabi... celle qui marche le mieux c'est le néant, ils croivent que la forêt est hantée, ils ont donc fait appelle à un chaman pour la désenvoûter, et la je ne peut rien faire mes visions ne marches pas sur cet individu et si je le tue ils feront appelle à un autre chaman encore plus puissant. Alors j'ai décidée de partir afin de me civilisée et d'essayer de vivre aux contacts des hommes sans faire de carnage. Et j'ai pensée que tu pourrais m'y aider si cela ne vous dérange pas ta famille et toi. Me dit elle.

Je regardais Zafrina et l’écoutais très attentivement. Puis lui dis :

-Quoi, un chaman ! C’est plus grave que je le pensais. Où sont Kachiri et Senna ?
Si tu veux, tu peux rester plus longtemps chez nous, et je t’apprendrais comment chasser et comment vivre au contact des humains. Tu sais, il faut juste avoir confiance en soi, et trouver la volonté de se canaliser. Je pourrais te montrer les technique que j’ai appris.

Je me retournais vers un cerf qui marchait la tête levée, attentif a tous les bruits.

- Regarde Zafrina, lui dis-je.

Je m’approchais très doucement vers lui et le contournais aussi vite qu’il n’avais même pas vu. J'avait bondis sur lui, et m’abreuvais de son sang.

Dès que je retournais vers Zafrina, je vis mon fils, Edward, discuter avec elle. Je m’approchais d’eux.

- Salut fils, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien j’espère. Lui demandais-je

Puis je me retournais vers Zafrina

-Alors, tu restes encore avec nous, Zafrina ? Je te montrerais plein de choses sur la chasse et comment vivre ici sans risque.

Enfin, je vis venir mon père à nous. Je vis au loin la dépouille d'une bête saillante, surement un puma pensais-je, mon père avait les même goûts que moi au niveau de l'alimentaire. J'étais simplement étonné qu'il en ait trouvé un, ces temps-ci ce genre de bêtes étaient de plus en plus rare. Nous avions du éteindre leur race dans le coin depuis tant d'années à chasser dans les parages. Cette pensée eut le mérite de me décrocher un sourire de côté.


Salut fils, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien j’espère ?


Je l'observais arriver vers nous, lui souriant paisiblement.


La même chose que vous il me semble. ( Sourire).


Déclarais-je avec un regard amusé à Zafrina qui nous écoutait. D'ailleurs il s'adressa ensuite à elle.


Alors, tu restes encore avec nous, Zafrina ? Je te montrerais plein de choses sur la chasse et comment vivre ici sans risque.


J'haussais un sourcil, je ne savais pas qu'elle comptait rester ici. Mais c'était bien, si Carlisle réussissait à convaincre une personne de plus de se joindre à notre façon de vivre. Je contemplais la grande brune toujours silencieuse avant de m'adresser à elle posémment.


Vous restez avec nous ? Vraiment ?


Je souriais, amusé que mon père puisse convaincre aussi cette jeune femme.

Alors que Zafrina s'entretenait avec mon père fraichement débarqué, j'observais le silence de la forêt tout autour de nous. J'aimais cet endroit, on y était caché, c'était comme une douce enveloppe naturelle. Magnifique.

Notre invitée se tourna à moi avant de déclarer :


En effet vois-tu Edward nous vivons avec mes soeurs au coeurs de l'amazonie et des trois je suis la moins civilisée et donc la plus dangereuse. Les humains se rapprochant de chez nous je les ai jusqu'à présent fais fuir avec des visions mais ils ont fait appelle à un puissant chaman qui pourrait mettre en danger mes soeurs et moi-même. Et c'est pour cette raison que je désire apprendre à vivre au contact des hommes sans danger ni pour eux ni pour nous, et votre façon de vivre pourrait m'y aider.


Je l'écoutais avec attention, trouvant presque étonnant que quelqu'un vivant vraiment à l'état sauvage puisse même avoir la simple idée de vivre comme nous le faisions. C'était surement quelqu'un de trés bien comme nous l'avait dit Carlisle tant de fois lorsqu'il nous parlait de ses connaissance provenant de l'Amazonie. J'acquiescais à la fin de sa phrase.


Et bien j'espère que vous y arriverez et vous habituerez à cette façon de vivre. Ce n'est pas si dur avec le temps.


Lui dis-je avec un sourire plein d'amabilité qui se voulait rassurant.

Sur le chemin du retour vers la Villa Blanche que nous accomplissames en quelques secondes à l'aide de notre vitesse fulgurante, Zafrina nous remercia, stoppant notre course une fois arrivés je me tournai vers elle.


De rien, Carlisle est une sorte de... Bon Samaritain de Forks dira-t-on !


Déclarais en un rire moqueur adressé à mon père qui me flanqua une bourrade amusée dans les cotes. Arrivés devant la porte du hall d'entrée, je saluais Zafrina de la main, un dernier sourire suspendu à mes lèvres encore rougies par la chasse et dévalais les escaliers pour retrouver ma chambre et ma solitude appréciée.