La vision, une fois transformé, changeait pour nous, mais ce que je remarquais, c'était que Rosalie était tout aussi belle avec mes yeux d'humains qu'avec mes yeux lupins. Elle avait cette beauté froide et à la fois tendre, je l'observais tandis que sa main venait fourrager dans ma fourrure soyeuse et argenté. Elle avait du avoir un chien ! Mes yeux sourièrent à cette pensée, un éclat amusé les contaminant.

Je poursuivais ma description de la jeune fille, dans ma tête, comme pour la graver et ne jamais l'oublier, cet instant, c'était clair, ne se revivrait jamais avec quelqu'un d'autre, elle serait la seule, de mon point de vue en tous cas.
Elle portait une robe noire, à fines bretelles, et le tissus recouvrant sa poitrine et son buste était taillé dans une sorte de dentelle brodée à l'anglaise, formant des espèces de motifs travaillés. La robe n'était ni longue ni courte, juste quelques centimètres au dessus de ses genoux fuselés. Malgré l'endroit peu adapté, elle portait de petites sandales cordonnées à sa tenue, noires, avec de hauts talons, une sorte de bijoux montant jusqu'à sa cheville, enfermée par un lien en cuir. Je sentais l'odeur du cuir parfaitement, j'adorais ce parfum.
Un bracelet en tissus blanc cassé était attaché à son poignet fin, elle ne portait aucune bague remarquais-je.

Revenant à l'instant présent, la sensation de sa main, caressant et chatouillant mes oreilles dressées me faisait beaucoup de bien. Nom d'un chien ! Elle savait s'y prendre !

J'avais un chien avant... Il adorait que je le caresse.

Elle avait dit ça d'une voix si douce que s'en était mélodieux. Je l'observa avec toute la tendresse qu'il m'était donné de transmettre avec mes yeux de loup. Il ne me manquait que la parole.
Puis, suivant son geste, je me couchais autour d'elle, la sentant s'allonger légèrement sur mon flanc chaud. J'aurais été humain, j'aurais sourit.

Soudain elle se mit à rire d'une drôle de façon, je me relevais, intrigué et amusé, aussi. Je me placait devant elle, comme un chien qui veut jouer. Les pattes de devant abaissées, l'arrière train en l'air, quitte à la faire rire... Autant que ca soit bien fait ! Elle riait de plus belle, je me mis à charger et la fit suater sur mon dos, je la sentis s'y accrocher, m'arranchant quelques poils au passage, tampis !

Le loup que j'étais se mit à courir à une vitesse phénoménale, tandis qu'elle riait et criait sur mon dos.

Paul suivit mon geste et vint se coucher près de moi, ses immenses pattes s'allongeant pour sa coucher contre le sol. Je suivais chaque mouvement du regard. Il faisait...loup. Il en avait le moindre comportement, a se demander comment il pouvait encore se comporter normalement en temps qu'être humain. Je me pencha légèrement en arrière pour m'appuyer contre lui. Je ne pensais pas que je le dérangearais, en tout cas il ne protesta pas.

Juste après que j'ai rit compte tenu de ce que j'étais capable de penser, Paul se redressa et je fis en sorte de ne pas m'écrouler de l'autre côté... Ses oreilles se dressèrent, comme intriguée. Il ne devait rien comprendre a ce qui se passait le pauvre ! Il me contourna pour venir se positioner devant moi, les deux pattes courbées et l'arrière-train positioné vers l'arrière. Il voulait jouer. Je me serais bien vu lui lancer quelque chose mais a part quelque chose de vraiment gros que je n'avais pas sous la main, je ne pouvais rien lui donner. Il le détruirait. Je riais toujours quand je le vis se redresser. Il me regarda un instant avant de se diriger sur moi, trop rapidemment je dirais. Je sentis son dos se courber et me sentis soulever du sol pendant un moment avant d'etre sur lui. Lorsqu'il se mit debout complètement, je me crispais contre lui, attrapant et arranchant quelques uns de ses poils au passage...

Je ferma les yeux tandis qu'il prenait de plus en plus de vitesse. Je me coucha un peu plus contre lui, contre la peau de son encolure. Je ne savais même pas ou nous étions mais je voulais qu'il stoppe cette course, surtout que j'étais sur lui ! Toute la question était de savoir comment j'étais censé l'arrêter.

-Paul, je t'en supplies arrêtes toi ! dis-je en riant a moitié. Je fais tout ce que tu veux si tu le fais !

Elle s'aggrippais à moi comme une folle, et je la comprennais ! Il faut dire que je n'y allais pas de main morte ! Mais bon ! Autant rigoler pleinement !

Paul, je t'en supplies arrêtes toi ! Cria-t-elle, sa voix étouffée par ses rires incontrôlables. Je fais tout ce que tu veux si tu le fais !

Intérieurement, j'éclatais de rire. Elle était tellement drôle dans cette situation, un vampire qui semblait en danger, plutôt pas commun et énormément distrayant !
Les yeux embué par des larmes de rire, je diminuais le rythme de ma course, mes pattes allaient de moins en moins vite. Et je sentis Rosalie se détendre quelque peu, elle ne m'arrachait plus de poils au moins à présent.

Je finis par simplement marcher. Nous arrivions dans un des endroit que j'adorais, la nuit, lorsque je ne trouvais pas le sommeil, je me mettais à galoper jusque ici.
C'était un endroit perdu dans la forêt brumeuse, et tout ca le rendait féerique. Les hauts pins l'netouraient, donnant l'impression qu'ils se refermaient sur le lieux et que le ciel n'y avait pas sa place. Un cour d'eau faisant retentir ses gouttes sur d'épaisses pierres et roches blanches lustrées, qui dévalaient l'endroit, en amont. Parfois il y avait des lucioles ce qui rendait l'endroit encore plus étrange. Et ce que j'aimais par dessus tout, c'était le vieux puit en pierres qui ne servait à plus personne dans un endroit abandonné de la sorte. Il y avait encore de l'eau au fond pourtant, tout droit venant de la source qui roulait sur les roches.

Je m'asseyais, pour que Rosalie glisse de mon dos, et me transformais en ma forme naturelle. Je m'approchias de Rosalie qui semblait emerveillée par les lieux, je posais mes mains sur ses épaules et la regardais dans les yeux. Je l'embrassais.

Par bonheur, Paul freina sa course. Ses pattes prendre une vitesse plus comment dire...raisonnable. Sous moi, je sentis ses hanches se lever et se rabaisser au fur et a mesure qu'il trottait. Puis il finit par marcher complètement. A présent, je ne lui arrachais plus la moitié des poils. Il marchait plutôt tranquillement et je détendais en même temps, relachais ainsi la prise que j'avais eu sur lui quelques secondes plus tôt. Je ne me lacha toutefois pas complètement. Je me tenais a son encolure, pas question de le lâcher !

Je ne savais même pas ou nous nous trouvions en ce moment, ne savais pas si nous étions près de la frontiére ou si au contraire nous étions encore quelque part près des falaises. A vrai dire, je n'en avais pas grand chose a faire. Je lui faisais confiance et pour le moment, je ne percevais aucuns dangers aux alentours. Inutile donc de s'inquiéter. Autrement dit, il n'y avait pas d'autres loups dans les parages ce qui auraient été un peu inquiétant si cela avait été le cas. Pour le moment, il n'y avait que nous et nous seuls. Alors que Paul continuait a marcher tranquillement, je porta mon attention a l'endroit ou nous étions. Il n'y avait pas vraiment de mots pour le décrire. Tout ce que je pouvais dire, c'est que je n'avais jamais vu un endroit pareil. Il était tout juste magnifique et bien plus que ça encore.

Autour de nous, d'immenses arbres nous entouraient de tous les côtés. Ca n'arrangeait rien au fait que je ne savais toujours pas ou il m'avait emmené. L'atmosphère ici était calme, bien plus calme que n'importe ou ailleurs. Le seul bruit que je percevais aux alentours était celui de l'eau qui dégoulinait contre les rochers blancs, a quelques mètres de nous. Pour combler le tout, il n'y avait pas beaucoup d'animaux dans les parages ou s'il y en avait, ils étaient extremement discrets... Je regarda un peu plus loin : un puis était disposé là, au milieu de nul part, entre des arbres qui devaient avoir quelques centaines d'années eux aussi. Je me demandais s'il fonctionnait toujours. J'en doutais. En tout cas, ce qui était sur, c'est que personne ne venait ici couramment. Aucuns chemins précis n'était visible...

J'allais demander a Paul s'il avait pour habitude de venir ici souvent mais ce dernier s'assit contre le sol et je dus positionner mes jambes de façon a rattérir sur mes deux pieds. Une fois debout, je fis quelques pas pour observer le paysage alentour. Je ne vis pas Paul reprendre forme humaine. Je sentis juste ses deux mains se déposer contre mes épaules et j'eux tout juste le temps de voir son visage se rapprocher du mien. Il me regarda quelques secondes et m'embrassa doucement. Je m'approcha un peu plus de lui pour entourer mes bras autour de sa taille. Je murmura a son oreille:

-Ce n'est pas juste... Je devrais te gronder pour ce que tu as fait et toi tu me prends par les sentiments... Tu commences a trop bien me connaitre

Je l'embrassa a mon tour et me rapprocha encore de son oreille

-Merci... C'est magnifique ici.

Ses bras m'enlacèrent, ses deux mains posées autour de ma taille, je la serrais contre moi, humant le parfum de ses cheveux. Je me demandais comment les autres pouvaient trouver qu'ils ne sentaient pas bon !? Ils devaient tous être dingues c'est tout. On n'peut tout simplement pas dénigrer cette odeur sublime.

Ce n'est pas juste... Je devrais te gronder pour ce que tu as fait et toi tu me prends par les sentiments... Tu commences a trop bien me connaitre

J'étouffais un rire, toujours plongé dans les boucles de ses cheveux vaporeux.
Cette fois, c'était elle qui m'embrassait, et je me laissais faire avec grand plaisir ! A chaque fois j'avais l'impressionq u'elle me serrait un peu plus et moi, je faisais la même chose. Je me disais que si nous avions été simplement humains tous les deux, nous nous serions sans aucun doute briser quelques cotes. Charmant.

Merci... C'est magnifique ici.

Elle avait raison ! Cet endroit était un havre de paix pour moi ! Souvent, les autres le voyaient dans mon esprit lorsque nous étions transformés, et bon nombre de fois, ils m'avaient soudoyer de leur dire de quel lieu il s'agissait tant ils le trouvaient magnifique. Sauf que je ne leur disais jamais, c'était MON endroit, enfin plus maintenant, c'était Notre endroit...

Je sais. Dis-je avec un léger sourire, les yeux brillants.
Et je suis content que tu aime, j'adore cet endroit.

Je lui souris de nouveau.

Quand j'ai envie de calme et que je n'ai pas envie d'aller jusqu'au... Parc... - Dis-je avec des accents de gaieté, repensant au fait que c'était là où je l'avais rencontré - Je viens ici.

Je songeais à la façon dont j'avais découvert l'endroit la première fois... Je n'étais qu'un petit garçon tout maigrelet à la peau matte, je m'étais perdu après m'être enfuis de chez moi, lorsque mon père, cet abrutit, n'avait cessé de me tapper dessus. J'avais fini par rester là toute la journée, tout seule, j'avais jouer avec ce que je trouvais, admirer les clapotis des goutelettes sur les rochers, et puis j'avais dormit là, à la belle étoile à tout juste sept ans, armé de mon seul bermuda gris et d'un t-shirt décharné.

Je sortais de mes rêveries, et avancais, tenant la main de Rosalie.

J'n'ai jamais amenné personne ici, j'n'ai jamais voulu le partager, cet endroit.

Je souris timidement sans la regarder me rendant compte que mes paroles faisaient trés "chamallow". Je rougissais, espérant que le couvert de la nuit ferait passer ça pour un simple coup de chaleur !

Je sais. Et je suis content que tu aime, j'adore cet endroit me dit-il en esquissant un sourire en même temps.

Je comprenais aisément qu'il adore cet endroit. Il avait quelque chose de magique. Nous n'avions plus l'impression de nous trouver dans le même monde. Tout était calme, même nos pas étaient moins bruyants... Je me verrais bien passer quelques heures ici de temps à autres, histoire de contempler chaque recoin de ce bout de forêt.

Quand j'ai envie de calme et que je n'ai pas envie d'aller jusqu'au... Parc... Je viens ici.

Hum... Le parc... La ou tout avait commencé pour tous les deux. Certes le parc était un endroit apaisant, c'était pourquoi je m'y rendais couramment mais comparé a ici... Rien a voir ! Ici, rien ne venait agiter l'atmosphère. Tout semblait être et rester calme. Aucuns bruits, même pas celui du vent. RIEN mis a part le bruit apaisant de l'eau qui s'écoulait sur les rochers. Paul avança en me tenant la main. Je le suivais volontier.

J'n'ai jamais amené personne ici, j'n'ai jamais voulu le partager, cet endroit.

Paul m'adressa un sourire timide et pour la première fois je crois, son teint se teinta légèrement de rose. Il rougissait ? Hum. Mignon. Je souris a mon tour. J'étais touchée de savoir qu'il n'avait jamais emmené personne ici, pas même l'un des siens.

-Pourquoi moi ? Tu aurais pu faire découvrir cet endroit a l'un des tiens...

-Pourquoi moi ? Tu aurais pu faire découvrir cet endroit a l'un des tiens...

Je ris aussitôt.

Pour que Jacob critique encore une fois mon côté eau de rose et que Leah me bassine avec le fait que ca la soule la forêt et tout ce qui est "vert" ? Non merci ! Je finissais ma phrase avec un rictus. Le pire était que ca n'était même pas une caricature de ce qu'ils m'auraient dit s'ils avaient été là avec moi.
Au moins toi tu apprécie, enfin tu semble apprécier en tout cas. Dis-je, appuyé d'un clin d'oeil complice.
Et à vrai dire, je viens ici peut être seul mais c'est plus un choix qu'autre chose... A La Push tout le monde connait tout le monde, tu vois le toppo, tu fais un truc, dans la minute tout le village est au courant et ca me prend la tête ce genre de chose. Expliquais-je en grimaçant.

Je m'asseillais au bord de l'eau, sur un tronc dont l'écorce était couvert de mousse d'un vert tendre à l'air de coussin.

Donc ici c'est rien que pour moi, quand j'ai envie d'être tout seul, sans la meute sur mon dos, sans Sam, sans Jacob, sans les autres. Parfois 'sont vraiment lourds ! Dis-je avec un rire étouffé.

T'as pas un endroit de ce genre toi Rosalie ? Je lui souriais avec douceur, mes yeux pétillant de tendresse.

Paul rit aussitot ma question posée. Je ne dis rien, attendant qu'il s'explique.

Pour que Jacob critique encore une fois mon côté eau de rose et que Leah me bassine avec le fait que ca la soule la forêt et tout ce qui est "vert" ? Non merci !

Il avait finit sa phrase avec un rictus. Je ne comprendrais jamais la mentalité de certains loups. En ce qui me concernait, je n'avais jamais vu un endroit qui ressemblait a celui là. Il était tout bonnement magnifique et je ne voyais vraiment pas comment on pourrait trouver ça soulant ! Peut être qu'ils passaient trop de temps a galoper entre les arbres et qu'ils ne voyaient plus toute la beauté qui les entouraient quotidiennement. Au moins Paul n'était pas comme ça...

Au moins toi tu apprécie, enfin tu semble apprécier en tout cas. me dit-il en accompagnant ses mots d'un clin d'oeil. Et à vrai dire, je viens ici peut être seul mais c'est plus un choix qu'autre chose... A La Push tout le monde connait tout le monde, tu vois le toppo, tu fais un truc, dans la minute tout le village est au courant et ca me prend la tête ce genre de chose.

J'étais bien contente de trouver quelqu'un qui partagait a peu près ce que je ressentais. C'était plus ou moins comme ça a la villa. Tenez, prenez Edward par exemple. Il savait toujours tout. Je ne dis pas que pour lui tout est simple mais savoir qu'il entendait chacune de mes pensées me mettait mal a l'aise et parfois, non, souvent, en colère, surtout lorsqu'il me faisait des réflexions en plus !J'hocha positivement la tête pour montrer a Paul que je comprenais ce qu'il voulait dire. Paul s'assit près de l'eau, sur un rocher recouvert d'une épaisse mousse verte. Je ne le rejoignis pas, prenant le temps de le regarder. J'adorais cet endroit tout comme j'étais l'observer dans ces paysages qui pour lui avaient tout de naturel.

Donc ici c'est rien que pour moi, quand j'ai envie d'être tout seul, sans la meute sur mon dos, sans Sam, sans Jacob, sans les autres. Parfois 'sont vraiment lourds ! dit-il avec un rire étouffé.

T'as pas un endroit de ce genre toi Rosalie ? m'interrogea-t-il en me regardant avec un des ses fameux regard, ceux que j'appréciais le plus chez lui.

Je resta debout face a lui et croisa les bras sur ma poitrine. J'haussa légèrement les épaules.

-Non, pas un endroit comme celui ci du moins. Quand ca ne va pas, je vais au parc ou bien... je vais dans la ville ou j'habitais avant. Même si je ne peux pas dire que j'ai de bons souvenirs de cet endroit, c'est quand même la ou j'ai passé une partie de ma vie, étant encore humaine. Alors, souvent je retourne la devant la maison ou j'ai habité meme si les choses ont changé depuis... J'aime bien y retourner. Moi non plus je n'y ai jamais emmené personne tu sais...

Non, pas un endroit comme celui ci du moins. Quand ca ne va pas, je vais au parc ou bien... je vais dans la ville ou j'habitais avant. Même si je ne peux pas dire que j'ai de bons souvenirs de cet endroit, c'est quand même la ou j'ai passé une partie de ma vie, étant encore humaine. Alors, souvent je retourne la devant la maison ou j'ai habité meme si les choses ont changé depuis... J'aime bien y retourner. Moi non plus je n'y ai jamais emmené personne tu sais...

Je levais la tête, jusqu'à présent j'étais en train d'observer les brindilles à mes pieds, écoutant sa douce voix me répondre et me dire certains éléments que je trouvais interessants et surtout intriguants.
Mes yeux rencontrèrent les siens, et s'y accrochèrent sans s'en détacher une seule seconde. Magnétisme.

Tu m'y emmenerais ? Demandais-je avec sincérité, ne lachant pas son regard, attendant ma réponse si précieuse. Me faisait-elle confiance à ce point ?

L'eau ne cessait son clapotis interminable à ma droite, légèrement en retrait du tronc où j'étais toujours assis. Une feuille morte voleta au dessus de nous, avant de venir mourrir sur ma cuisse, je la prenais, jouant avec sa tige lentement. Je la faisais tournoyer.

La fleur se tordit lorsque sa jolie main se posa sur la mienne, je laissais tomber la tige dont les pétales s'arrachaient dans leur chute.

Si tu le souhaites, bien sur que je t'y emmenerais. Je te fais confiance Paul et je n'ai plus rien a cacher. Tu sais presque déjà tout de moi.

C'n'est pas faux. Repliquais-je rieur.

Il y avait des choses qu'elle ne m'avait surement pas dite, je le savais au fond, mais c'était son droit, son passé surement. Et je ne me sentais ni le courage ni le droit de le lui demander. Ca serait à elle de faire ce pas, jamais je n'oserais lui poser ce genre de question, je n'en avais pas le droit.

Viens... Dis-je, l'attirant à moi.

Sa main dans la mienne, je l'amenais contre moi et embrassais avec lenteur sa bouche si attrayante. L'air se faisait de plus en plus froid, me glacant l'échine au passage. Même Rosalie me paraissait avoir une température plus élevé, ce qui est, nous le savons tous, impossible. Je jouais avec un mèche bouclé de ses cheveux blonds.

Tu veux rentrer ?

J'étais soucieux de savoir qu'elle pouvait peut être avoir froid aussi, je n'y connais rien en vampire moi ! Assise sur mes genoux elle m'observa à son tour, sourire aux lèvres, ses lèvres étaient rouge-sang, naturellement je crois.

C'n'est pas faux.

Toujours ce ton qui trahissait toutes les questions qu'il se posait encore sur moi. Je n'osais pas aborder le sujet, quel qu'il soit me concernant. Ca n'était pas dans mon caractère de parler naturellement de moi... Malgré tout, je lui répondrais s'il venait a me poser des questions. Je ne voyais pas de questions auquelles je n'étais pas en mesure de répondre. Je n'avais rien a cacher.

Viens... dit Paul en m'attirant contre lui.

Ma main était encore dans la sienne lorsqu'il m'amena tout contre lui. Il m'embrassa doucement et je lui rendis son baiser, encore assise sur ses genoux. Autour de nous, une brise s'était levée. Quelques feuilles voletaient et venaient se déposer légèrement sur le sol, désormais humide. J'avais passé un bras dans le dos de Paul alors qu'il me tenait toujours contre sa poitrine. Des frissons parcouraient sa peau nue. Je ne sentais plus le froid et je ne me m'étais rendue compte de la température ambiante. Je ne devais pas l'aider a se réchauffer... Paul jouait avec une de mes mèches blondes qui retombaient continuellement devant mon visage.

Tu veux rentrer ? me demanda-t-il soucieux.

Je le regarda a nouveau, un léger sourire au lèvre. S'il était inquiet pour moi, il n'y avait aucunes raisons : je ne craignais rien; ni le chaud ni le froid. Lui par contre semblait le craindre beaucoup plus que moi.

-Je veux bien rentrer avant que tu meurs de froid. Tu frissonnes. D'ailleurs, je ne dois pas t'aider a te réchauffer..dis-je en m'écartant de lui. Encore un autre désavatange parmi tant d'autres... soupirais-je.

Elle me regardait avec un sourire, je crois même pouvoir déceler un air moqueur sur son visage, je l'observais d'un un air de dire " Quoi ?! ". Je ne dis rien par contre, je préférais attendre qu'elle me dise ce dont à quoi elle pouvait bien penser à l'instant pour m'observer comme ça...

Je veux bien rentrer avant que tu meurs de froid. Tu frissonnes. D'ailleurs, je ne dois pas t'aider a te réchauffer..Elle s'écarta légèrement. Encore un autre désavatange parmi tant d'autres...

Je n'frissonne pas ! Mentais-je.

Une chose que je n'ai pas dite mais que vous avez du comprendre, je ne sais absolument pas mentir. Ca du se voir vu l'air qu'elle me jeta, amusée.

Ou en tout cas pas à cause de toi... Repris-je en souriant, remarquant que je m'étais emporté.
Et puis tu sais, je déteste la chaleur, regarde-moi ! Je suis un chauffage ambulant ! Si tu savais comme je déteste. Soupirais-je à mon tour.
Tu n'sais pas la chance que tu as, toi je parie que tu ne crève pas de chaud même quand tu prends une douche. Dis-je me moquant de moi même.

Je n'frissonne pas !

Je le regarda, amuusée par sa réaction. Alors comme ca, il ne frissonnait pas, hein ? Une chose que n'avait pas remarquer le concernant était qu'il ne savait vraiment pas mentir. A se demander comment il avait réussit a ne pas me faire voir qu'il se transformait en loup quotidiennement. Alors lorqu'il m'affirmait qu'il ne frissonnait pas, je pouvais vous assurer qu'il me mentait ! Un, parce que je voyais la chair de poule qui se formait sur sa peau au fur et a mesure que les minutes passaient et 2) parce que le ton de sa voix m'indiquait qu'il était aussi têtu que moi et qu'il refusait d'admettre qu'il avait froid. Je souris une nouvelle fois en constatant ce trait de son caractère.

Ou en tout cas pas à cause de toi... se reprit-il en souriant a son tour.

Tu parles ! Essayait-t-il de me rassurer ? Si c'était le cas, il ne pouvait pas nier que je ne lui rendait pas la tâche facile ! Avec n'importe qui d'autres, il n'aurait pas eu aussi froid.
Et puis tu sais, je déteste la chaleur, regarde-moi ! Je suis un chauffage ambulant ! Si tu savais comme je déteste.
Tu n'sais pas la chance que tu as, toi je parie que tu ne crève pas de chaud même quand tu prends une douche.

En fait, nous n'étions jamais satisfait de ce que nous avions !

-Je ne risque pas de crever de chaud ! Mais puisque nous sommes dans les nombreux inconvénients de nos deux races, je risques bien plus que toi de tuer un humain sous la tentation. Est-ce que vous vous nourrissez d'humains parfois ?

Je ne risque pas de crever de chaud ! Mais puisque nous sommes dans les nombreux inconvénients de nos deux races, je risques bien plus que toi de tuer un humain sous la tentation. Est-ce que vous vous nourrissez d'humains parfois ?

J'éclatais de rire face à ça, un rire incontrôlable, deux larmes perlèrent sur mes joues. Oui je pleurs quand je ris, c'est comme ça !

Naaan ( Rire étouffé ) - Au pire de trois ou quatre souches d'arbre, quelques insectes et deux feuilles mortes. Raillais-je, toutes dents dévoilées en un immense sourire amusé par sa quesqtion pas commune.

Si je mangeais des gens ? Arrrrgh, je ne l'imaginais pas une seconde.

Mais... ( Eclats de rire ) - Tu dois confondre avec le petit chaperon rouge ou quelque 'chose comme ça ! ( rire ) - Pour le mythe du grand méchant loup, 'faudra r'passer.

Un autre rire me secoua. Elle avec d'ailleurs. J'embrassais sa joue, encore amusé par sa demande.

Et toi... ? Repris-je, retrouvant un tant soit peu mon sérieux - Vous... ? Toujours les animaux ? Enfin... C'est ce que les anciens disent à la réserve.

Paul partit d'un rire incontrable et j'eu la vague impression que ce que je venais de dire lui paraissait complètement stupide et abberrant qui plus est. Des larmes roulèrent sur ses joues tandis qu'il riait. Quant a moi... j'observais les petites fossettes qui s'étaient formées au coin de ses lèvres. Hé qu'est-ce que vous croyez ?! J'étais très attentive dans ces moments la ! Cet homme m'avait fait revoir mon jugement sur les loups, c'est dire ! Je les trouvais moins repoussants. J'avais contemplé, je crois que c'était le mot juste a employer, le fonctionnement de chacun de ses membres lorsqu'il marchait. Quant a ses dents, je n'osais pas vraiment imaginer ce qu'elles pourraient être ni l'ampleur des dégats qu'elles pourraient occasionner...

Naaan. Au pire de trois ou quatre souches d'arbre, quelques insectes et deux feuilles mortes.

Alors eux aussi était différents dans leur nourriture ? Ce n'est pas censé être carnivore ces bêtes la ? Hum. Après tout, rien n'était normal dans les parages alors... Je m'amusa a imaginer Paul, sous une forme lupine, en train de rechercher des racines entre les arbres. Je souris en y pensant. Il allait falloir que j'assiste a cela au moins une fois !

Mais... tenta-t-il entre deux éclats de rire - Tu dois confondre avec le petit chaperon rouge ou quelque 'chose comme ça ! ( rire ) - Pour le mythe du grand méchant loup, 'faudra r'passer.

Il rit a nouveau et je fis de même. Il embrassa ma joue.

-Méfies toi ! Je pourrais te demander de te déguiser en grand-mère la prochaine fois que tu te transformes ! D'ailleurs, je suis prête a te faire enfiler moi même des vetements ! Fais attention !

Et toi... ? Vous... ? Toujours les animaux ? Enfin... C'est ce que les anciens disent à la réserve.

_On t'a bien informé a ce que je vois ! On ne se nourrit effectivement que d'animaux. C'est Carlisle qui l'a souhaité et c'est mieux pour tout le monde. Mais tu sais quelques fois, ca nous arrive de manger quelques loups quand ils passent trop près de nous ! lui dis-je en embrassant délicatement son cou.

Un éclat de rire traversa sa voix alors que je débitais connerie sur connerie. Un inévitable sourire grandit sur mes lèvres, joyeux de la voir comme ça. Rosalie riait et souriait, et c'était juste : Beau.

Méfies toi ! Je pourrais te demander de te déguiser en grand-mère la prochaine fois que tu te transformes ! D'ailleurs, je suis prête a te faire enfiler moi même des vetements ! Fais attention !

Je sentis la petite lueur taquine dans ses propos, et si j'interprétais mal... Et bah tanpis ! Sur le même ton je lui répondais de façon espiègle :

Oh... Ca ne devrais pas me poser de problème.

Evidemment, je faisais allusion à la dernière partie de sa phrase, pas à la grand mère bande d'idiots ! Brrrrr... !
C'est là que je me décidais à retrouver mon sérieux, au moins un peu dira-t-on.

Et toi... ? Vous... ? Toujours les animaux ? Enfin... C'est ce que les anciens disent à la réserve.

On t'a bien informé a ce que je vois ! On ne se nourrit effectivement que d'animaux. C'est Carlisle qui l'a souhaité et c'est mieux pour tout le monde. Mais tu sais quelques fois, ca nous arrive de manger quelques loups quand ils passent trop près de nous !

Pour ajouter surement un peu de "tranchant" à ses mots, elle embrassa d'une façon particulière ma nuque, un sourire mutin envahissait mon visage.
Je décidais d'entrer dans son jeu...

Et quel goût j'ai moi ? Murmurais-je, un rire dans la voix, tandis que ses lèvres étaient encore affairées à embrasser mon cou penché.

Et quel goût j'ai moi ? murmura-t-il dans un rire.

Moi, j'étais toujours en train de passer mes lèvres sur son cou. Je m'étonnais toujours du fait que son odeur ne me répulse pas comme les autres... C'était peut etre juste parce qu'il n'était pas comme les autres, tout simplement.Rien qu'a penser a Jacob, je ne pouvais pas m'imaginer passer plus de cinq minutes avec lui !

Je souris intérieurement face a la réplique de Paul. Il se prenait au jeu. Il avait gardé la tête penché sur le côté. J'aurais du lui faire peur dés le début... Vraiment lui faire peur s'entend. Ca aurait été plutot drôle. J'arrêta de parcourir son cou avec mes lèvres et recula un peu en le regardant, faisant mine de réfléchir.

-Hum... Et bien je dirais que tu as le gout de tout ce qui se trouve dans cette forêt, peut etre même le gout des biches que nous chassons, mais ca... je ne peux pas le savoir rien qu'a l'odorat ! Il faudrait que je goutes pour te dire... dis-je en suivant du bout des doigts le tracé d'une des veines qui parsemait son cou.

-Mais votre organisme est tellement fragile... Je ne peux même pas tester !

Pour une fois que je parvenais a parler d'un sujet tel que celui ci d'une facon aussi...simple ! Je m'en étonnait moi-même. Peut-être que j'aimais ca aussi chez Paul, je me sentais autrement, différente.

Ses lèvres froides s'écartèrent de ma nuque, et je crois bien que je dus ronchonner à cet instant.

Hum... Et bien je dirais que tu as le gout de tout ce qui se trouve dans cette forêt, peut etre même le gout des biches que nous chassons, mais ca... je ne peux pas le savoir rien qu'a l'odorat ! Il faudrait que je goutes pour te dire...

Ses doigs longs et tout aussi froid que ses lèvres tracaient avec délicatesse les veines de ma nuque offerte à sa vue.
J'eus un rire de gosse à la fin de sa phrase. J'aurais surement du avoir peur, partir en courant, mais bon, faut croire que je suis totalement maso pas vrai ? Non, moi, ca me faisait tout simplement sourire, rire même.

Mais votre organisme est tellement fragile... Je ne peux même pas tester !

Son ton était plaisantin et à la fois sérieux, elle savait ce qu'elle disait je le sentais clairement.

Muais... ! Contrais-je moqueur.
Dis plus tôt que tu t'y casserais les dents ! Je lui fis une moue maline, signe que je gagnais ce petit combat. Je sentis sa main me donner un tape derrière la tête, je rigolais d'autant plus.

Ils n'étaient pas la seule à avoir une peau extrêmement dure et indemne à toute épreuve, la notre était dure aussi. Si eux pouvaient être comparé à un bloc de glace, nous représentions surement un mur de feu.

Muais... ! répliqua-t-il peu convaincu.

Dis plus tôt que tu t'y casserais les dents !

A ces mots il ajouta un petit air... Il était sûr de lui, hein ? Pour toute réponse, je lui donna une petit tape derrière la tape derrière la tête. Il rit aussitôt et je souris moi aussi. Je ne perdrais pas ! Pas tout a fait !

Je me rendis compte du temps que j'avais passé ici avec lui. J'avais la sensation d'être complètement ailleurs. Nous étions dans un endroit qui dépassait tout ce que je pouvais espérer et nous étions ensemble. Mais a un moment ou a un autre, il allait falloir que je rentres pour ... eh bien...m'expliquer. Autant dire que je n'étais pas pressée de rentrer a la villa. Mais il le fallait. Retarder les choses ne changerait rien. Pourquoi fallait-t-il toujours que quelque chose se passe de travers ?!

Blottie contre Paul, je lacha sa main pour commencer a me relever. Si je restais comme ça, je n'étais pas prête de partir. Je ne lachais pas sa main pour autant.

-Il faut que je rentres. Je vais devoir...parler. Retarder les choses...c'est les empirer un peu plus. Je lui dois des explications... je ne sais pas encore lesquelles mais...

Je fis un signe de la main, balayant l'air au passage. Je ne voyais pas quoi ajouter a cela.

Nous rîmes puis elle s'appuya contre mon torse, sa tête sur mon épaule. Il y avait si peu de bruit que je m'entendais respirer.
Le moment était calme, le lieu l'était aussi, tout était parfaitement bien et serein, ce qui était rare chez moi, un vrai miracle j'vous dit.

Au bout d'un moment la voix de Rosalie vint interrompre le fameux silence, mais étantn donné que c'était sa voix c'était tant mieux, elle était magnifique sa voix... Quoi ?! Ouais je sais ca craint je parle comme un mec... Amoureux ! Bah ouais c'est comme ça.

Il faut que je rentres. Je vais devoir...parler. Retarder les choses...c'est les empirer un peu plus. Je lui dois des explications... je ne sais pas encore lesquelles mais...

D'accord. Dis-je tout simplement en lui offrant un sourire, penchant ma tête pour mieux la voir, elle se redressa puis se leva, se détachant de moi et de mon étreinte. Hum... Dommage.
Je veux que tout ce passe bien pour toi, je n'suis pas avec toi pour foutre la merde. En même temps... Je suis tellement égocentrique que peu importe, je te veux je t'aurais. Dis-je avec un sourire en coin, bombant le torse comme un idiot, je crois que si elle comptait me frapper une deuxième fois ca n'allait pas tarder. J'aimais la taquiner, j'aimais voir l'air de faux reproche qui tronait sur son visage quand je disais des imbécilités comme ça, c'était fascinant !

D'accord, répondit-il avec un sourire.

Décidément, il avait tout ou je ne m'y connaissais pas ! Je ne méritais pas quelqu'un comme ça. Je pris mon courage afin de me relever. J'aurai facilement pu rester des heures entières ici ! Je me libéra de son étreinte, me grognant moi-même pour avoir décider de partir tout de suite. Mais comme toujours, les choses, surtout les bonnes, doivent toujours prendre fin ...

Je veux que tout ce passe bien pour toi, je n'suis pas avec toi pour foutre la merde. En même temps... Je suis tellement égocentrique que peu importe, je te veux je t'aurais.

Il esquissa un sourire en coin et bomba le torse. Alors comme ça, il aimait m'embêter hein ? Je me retins d'éclater de rire et m'accroupis a ses côtés pour lui dire,avec un air faussement sérieux :

-Tu parles bien vite ! Refléchis bien parce que tu sais je peux être assez...comment dirais-je...insupportable quand je m'y met.Mais bon, je ne suis pas ta mère, tu fais ce que tu veux...

Je me pencha sur lui en approchant mes lèvres des siennes, jusqu'à ce que je les touche. Je glissa une main derrière son cou et l'autre près de sa clavicule. Rapidemment, trop peut etre pour qu'il puisse réagir, je le fis basculer en arrière et me releva, l'air de rien. Je ris franchement cette fois. Au moins, je me serais détendu avant .... avant.

Je lui tendis une main pour qu'il l'a prenne en continuant a me moquer.

-Tu veux de l'aide peut-être ?

Tu parles bien vite ! Refléchis bien parce que tu sais je peux être assez...comment dirais-je...insupportable quand je m'y met.Mais bon, je ne suis pas ta mère, tu fais ce que tu veux...

Sa façon de me gronder faussement était tout simplement hilarante si vous voulez mon avis ! J'adorais quand elle faisait ce genre de truc ca m'amusait toujours beaucoup. Et puis allé sérieusement ? Elle... Insupportable ? Bien sur et moi j'étais Casper le gentil fantome pendant qu'on y est.

Elle s'amusait avec moi, je le voyais bien, si tôt son sermon terminé, elle s'approcha en douceur de mes lèvres et les frôla avec les siennes, je souriais en attendant qu'elle ne finisse par les toucher, ce qui... n'arriva jamais, enfin presque pas. Au lieu de ça je me retrouvais par terre, sur le dos, comme un imbécile, et elle se redressa, se levant et se mit à partir dans un rire monumental, étincelant de grace et de féminité.

Toujours au sol, je secouais ma tête pour me remettre les idées en place, et esquissa un sourire, me moquant de moi même.

Tu veux de l'aide peut-être ?

Railla-t-elle alors que j'étais toujours à terre. L'air plus con tu meurs. Elle me tendis la main par dessus le tronc d'où j'avais basculer et je me mis à rire en l'attrappant.

Je me vengerais un jour, compte-là dessus ! Promis-je faussement sérieux. Je finis par éclater de rire, et nous nous éloignâmes, mains dans la main.